Provocateurde rencontres

J’ai été auxiliaire de vie pendant douze ans. Ce que je faisais comptait beaucoup pour moi : prendre soin des personnes âgées. Mais au fil du temps, j’ai eu l’impression de m’éteindre un peu. Tout devenait répétitif.
Je voulais plus de mouvement, plus de rencontres, plus de perspectives — mais je ne pensais pas que c’était pour moi.

Le test d’appétences a été un déclic. Le mot “curiosité” est apparu en tête. Je ne l’avais jamais associé à un métier. Et pourtant, c’était là depuis toujours : ce besoin d’apprendre, de comprendre les autres, de m’ouvrir à de nouveaux mondes.

Le test m’a permis de mettre des mots sur ce qui me motivait profondément — la curiosité, l’empathie, le réseau— et de comprendre que ces appétences pouvaient trouver toute leur place dans un autre métier, plus ouvert, plus stimulant.

Aujourd’hui, je suis assistante commerciale. Ce matin, un client m’a parlé d’un nouveau matériau qu’il utilise dans ses emballages. Je ne connaissais pas, alors j’ai creusé : je suis allée voir notre service qualité, j’ai posé des questions, j’ai découvert tout un pan de notre activité que j’ignorais.Ce genre de moments, où je découvre, où je relie, où j’apprends, c’est exactement ce qui me fait vibrer aujourd’hui.

Les appétences ne m’ont pas changée. Elles m’ont permis de choisir un métier où ce que j’aime faire a enfin toute sa place.
Et c’est ce choix-là qui fait toute la différence.

« J’étais boulanger depuis plus de vingt-cinq ans. Le métier me plaisait, mais j’étais fatigué. Physiquement, j’arrivais au bout. Et je ne voyais pas comment me reconvertir.

À 52 ans, on se dit que c’est trop tard, qu’on n’a plus trop le choix.

Le test d’appétences a complètement renversé ça. Il a révélé trois choses que je ne valorisais pas du tout : ma capacité à résoudre des problèmes, à trouver des solutions avec les moyens du bord, à m’adapter en permanence.

Je me suis souvenu de toutes les fois où je bricolais une résistance de four, où je modifiais l’organisation du fournil pour gagner du temps — sans jamais y voir une compétence.

C’est ce qui m’a permis de croire en une reconversion réaliste. J’ai entamé une formation de neuf mois pour devenir agent de maintenance, et aujourd’hui, j’interviens sur des équipements électriques dans une collectivité. Je repère les pannes, je répare, je préviens.

Le test m’a aidé à faire un vrai choix par envie et non par besoin.

Je fais un métier qui mobilise ce que j’ai toujours su faire, sans l’avoir jamais formulé.
Et pour la première fois depuis longtemps, je me sens exactement à ma place. »